Aujourd’hui dans « La Voix Du Nord », une petite interview de ce bodybuilder dunkerquois :


Bodybuilding : Sébastien Natiez a montré ses muscles au plus haut niveau européen
Quand il marche dans la rue, Sébastien Natiez aime passer inaperçu. Montrer ses muscles pour épater la galerie, ce n'est pas son genre. Mais quand il participe à des compétitions, c'est une autre paire de manches ! Trois fois champion de France de bodybuilding, le Dunkerquois vient de décrocher l'or européen en Espagne chez les moins de 70 kg.
« J'avais 13, 14 ans, plusieurs frères et le grand qui avait la vingtaine faisait de la musculation à la maison avec des poids, des haltères. Quand on voit son grand frère s'entraîner, ça donne envie. » Et cette « envie », Sébastien Natiez, conducteur de trains, continue de l'entretenir à 40 ans. Après avoir cessé un temps en raison des études, il s'est remis à modeler les muscles de ses épaules, de ses bras, de son dos, de son ventre, de ses cuisses, de ses mollets... « Quand j'ai eu un travail, j'ai commencé à m'entraîner de façon régulière et pourquoi pas faire des compétitions. J'en ai fait une en 2001, mais ça n'a pas été extraordinaire car je manquais de connaissances. J'y suis retourné une autre fois et j'ai gagné. Ça a continué comme ça. »
Un petit gabarit
Il énumère son palmarès : champion de France en 2005 à Cambrai et en 2007 à Paris chez les moins de 70 kg, vice-champion de France en 2009 et champion de France en 2010, toujours à Béziers, cette fois chez les moins de 75 kg. Sans oublier la première place au « Top » de Colmar il y a deux ans. Et la consécration : le titre européen obtenu début mai à Santa-Susanna, près de Barcelone. « En tout, il y avait 420 athlètes de 32 nations (Russie, Turquie, Allemagne, Islande, Azerbaïdjan, Israël...). Dans ma catégorie, nous étions 11 concurrents. » Sébastien Natiez pèse 69,5 kg et mesure 1,64 m. Pas une armoire à glace - rien à voir avec certains « monstres » américains d'1,90 m pour 130 kg - mais il se trouve des qualités propres à convaincre le jury : « Ce que je cherche et ce que cherchent les juges, c'est l'aspect esthétique, l'équilibre des masses. Je ne suis pas gros, mais harmonieux de partout. » Il parle aussi de sa « bonne sèche » - comprenez que le gras n'a rien à faire entre la peau et les muscles. Une judicieuse maîtrise de la consommation d'eau et des aliments quelques jours avant la compétition permet d'obtenir ce résultat, magnifié sur scène par les éclairages et le tan étendu sur le corps.
« Pour finir premier, c'est des années d'entraînement », poursuit Sébastien Natiez. Lui-même s'y consacre « non-stop » depuis une dizaine d'années : « C'est un besoin. Je fais des compétitions parce que je m'entraîne. Si je n'en faisais pas, je m'entraînerais toujours. » En phase de préparation, il s'y consacre deux heures au quotidien pendant dix-huit jours d'affilée. « Je ne travaille pas trop lourd.
Je cherche à travailler le côté "fibreux", l'harmonie, pas à prendre du poids, explique-t-il. Je préfère avoir une belle ligne. Quand je suis en jean et en chemise, ça ne m'intéresse pas qu'on dise : "Tiens, lui, il fait de la musculation..." Mon but, ce n'est pas d'aller draguer la minette sur la plage. »
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Dunkerque/actualite/Secteur_Dunkerque/2012/05/22/article_bodybuilding-sebastien-natiez-a-montre-s.shtml

Superbe athlète, chapeau !!