Communiqué de Pierre SCATOLINI
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Chers amis,
Il est temps désormais que vous soyez informé en toute transparence de ce qui se
passe en coulisse.
Mon nom est Pierre Scatolini, et j’ai le très grand honneur d’être à votre service avec
la ferme intention de mener à bien, avec la participation et l’aide de tous, l’opération
que nous avons nommé : « OPERATION RENAISSANCE 2010 »
Sachez pour faire bref, que j’ai un long passé au coeur même de l’IFBB où je préside
actuellement la gestion internationale des médias.
Inutile que je précise que je suis passionné de Bodybuilding et de Fitness. Nous
allons donc faire cette «conversation » entre amis, en famille en quelques sortes.
Revenons sur les faits.
Face à la situation de carence pour ne pas dire, de vacuité, qui est survenue à la
suite de la dissolution de la fédération porteuse de la reconnaissance de l’IFBB, le
président de l’IFBB, Rafael Santonja, a réagit. Il a souhaité mettre en place un comité
avec pour fonctions essentielles de recevoir et d'évaluer d'éventuels projets visant au
renouveau et au redéploiement de l'IFBB en France.
Dans ce comité, il a fait figurer des membres de l'exécutif de l’IFBB. Nous parlons là
de Bill Tierney, le secrétaire général de l’IFBB, Marco Bosco, l’avocat, Jose Ramos,
le trésorier et il m’a confié la présidence.
Il m'a alors demandé de nommer des membres Français. J'ai proposé ceux qui
avaient été élus au comité directeur de la fédération française lors des dernières
élections et qui depuis, a été dissoute.
Pourquoi cela ?
Je pensais qu'ils seraient motivés puisqu'ils s'étaient tous engagés à travailler sans
relâche au service des athlètes Français.
J'ai donc choisi Rachid Boudjenah, Eric Favre, Michel Hammelin et Mario Valero. A
mes yeux, ils apparaissaient tous compétents dans des domaines différents et
dignes de confiance.
Une fois ces personnes nommées, nous avons pensé que nous pourrions aussi
proposer à Philippe Lefelle de se joindre à nous. Pour être très franc, j'ai eu quelques
hésitations car je craignais que Philippe ne soit uniquement perçu comme celui qui
avait "descendu" la fédération. Après réflexion, cela n’est pas exact. Si l'on regarde
de plus près, d’autres sont fautifs aussi. Quoiqu'il en soit, globalement, je considère
que ce gâchis est en réalité un véritable naufrage collectif.
Que s'est-il alors passé ?
J’ai réussi finalement à joindre tout le monde et j’ai immédiatement constaté que rien
n’allait être simple.
D’emblée, Eric Favre me dit qu’il n’est pas question qu’il participe à ce comité. Il me
dit qu’il a un projet tout fait. L’agrément de l’IFBB ? Il reconnaît que cela serait mieux
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mais finalement, s’il ne l’a pas, ce n’est pas grave. Je lui explique qu’il se trompe
d’époque et qu’il n’est sans doute pas le bon moment de diviser encore plus le
bodybuilding qui souffre déjà de ses divisions intestines. Je lui explique que le
moment est historique et que nous aurions tord de laisser passer cette chance que
nous avons de refonder une fédération sur des bases solides. Je lui explique que
l’idée n’est pas de se mettre en avant en brandissant ses convictions mais plutôt de
convaincre le plus grand nombre de partager une aventure, un challenge.
Eric s’entête et puis, à force de discussions, du bout des lèvres, j’ai l’impression qu’il
accepte. Il me demande alors ce que je fais dans ce « truc ». Je crois avoir répondu
quelque chose d’un peu bête du genre : « c’est mon devoir ». En réalité, j’avais
surtout envie de lui demander ce que, lui, pensait apporter à ce projet.
Plus tard, je discute de cette mission avec Michel Hammelin, Mario Valero et Rachid
Boudjenah. Ensemble, ils préparent un projet et ils pensent être prêts très
rapidement. Pour ce qui concerne Philippe Lefelle, je reste sur ma position de ne pas
trop l’exposer. Depuis, il a confirmé ne plus vouloir être impliqué directement au
niveau national.
Puis quelques jours après, je reçois un appel de Rachid Boudjenah qui me dit se
trouver dans le bureau d’Eric Favre à Paris. Je suis surpris mais je ne témoigne pas
de toutes les interrogations qui me viennent en tête. Je comprends, cependant, que
Rachid Boudjenah qui devait présenter un projet avec Mario Valero et Michel
Hammelin, a changé de crèmerie
Et là, Eric Favre et Rachid Boudjenah m’expliquent que j’ai tout intérêt à les suivre,
eux, car il n’y aura jamais aucun autre projet. Dans leurs esprits, c’est normal
puisque Rachid Boudjenah, la veille encore, travaillait avec Mario Valero et Michel
Hammelin et que le lendemain il est chez Eric Favre.
J’écoute, c’est mon rôle, avec attention ce qu’ils veulent et j’entends dire froidement
qu’ils ont déposé une association qui porte le nom de « IFBB France ». Je suis resté
interdit. Je ne suis, cependant, pas là pour juger, mais j’ai tout de suite imaginé l’effet
dévastateur que cette nouvelle provoquerait chez le président Santonja. Je ne me
suis pas trompé. L’avenir nous le prouvera.
Donc Eric Favre a un projet tout fait. Le président est nommé, c’est son frère, les
vices présidents aussi, et tout le reste du comité aussi. Super, c’est ce que l’on
appelle la démocratie. Je m’interroge encore. Comment un homme avisé comme lui,
peut-il croire que « l’affaire » est déjà bouclée ?
Il est vrai qu’Eric Favre a, au moins, le mérite d’annoncer la couleur. Sur les forums,
il déverse une prose sans complexe. Faire le bonheur des gens sans leur avis, à ses
yeux, c’est normal.
Je concède que c’est une personne très attachante, mais il a du se laisser illusionner
par les reportages que les magazines lui consacrent, achat d’espaces publicitaires
oblige. J’aimerais lui rappeler que Joe Weider a mis plus de soixante années pour
devenir ce qu’il est.
Nous devons cependant poursuive cette mission et nous convenons alors de réunir
la commission à Paris pour le 15 février. Nous ne sommes que le 5, mais il faut
attendre le retour de ceux qui vont partir en vacances.
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Les évènements vont alors s’emballer.
Je reçois un email du président Santonja qui me demande de prendre contact avec
la FFHMFAC et d’évaluer si un retour sur nos accords passés a un sens.
Compte tenu de la situation inexistante de l’IFBB en France, je comprends la
préoccupation du président Santonja et je comprends aussi sa demande.
Pour être très franc, j’éprouve quelques réticences à appeler la FFHMFAC. Je me
remémore le passé et ce ne sont pas que de bons souvenirs qui me viennent en
mémoire. J’estime cependant que près de vingt années se sont écoulées et que les
acteurs d’hier ne sont pas ceux d’aujourd’hui. Je sais au fond de moi que le président
Santonja ne nous imposera rien, mais il ne veut pas que nous négligions une
quelconque piste. J’appelle donc le siège de la FFHMFAC. Quelques jours après, le
président Bulgaridhes me rappelle. J’explique la situation et s’ensuit une longue
conversation très cordiale. Le président Bulgaridhes a des préoccupations légitimes
quant à un rapprochement avec les culturistes de l’IFBB, mais c’est un homme qui
est à l’écoute et qui n’est pas fermé à la discussion. Finalement, nous convenons de
nous rencontrer rapidement.
(Depuis, j’ai rencontré le président Bulgaridhes et des dirigeants de la FFHMFAC. Je
vous transmettrai rapidement le compte rendu que j’ai fait parvenir au président
Santonja).
J’informe alors immédiatement les participants à la réunion prévue le 15, qu’il serait
sans doute plus courtois de repousser cette date d’une semaine, le temps nécessaire
à d’autres candidats de préparer leurs dossiers. Je dis cela sans mentionner
aucunement la FFHMFAC, ni même la candidature de l’équipe Mario Valero.
La réponse d’Eric Favre a été immédiate. Quand il a su que d’autres projets avaient
vus le jour, il n’a pas supporté. C’est pourtant un grand sportif, mais il n’a pas
accepté le combat qui se préparait. Il a préféré quitter le navire.
Eric Favre parti, Rachid Boudjenah m’appelle alors et me dit être au service du
président Santonja, de l’IFBB et de moi-même. Il est vrai que depuis le début, je
saluais ses compétences et son parcours au sein de la fédération de Full Contact. Je
pensais, avec sincérité, qu’il pourrait, en effet, apporter beaucoup même si, à priori, il
est quasiment impossible de se faire accepter par les culturistes quand on n’est pas
des leurs.
A ce moment là, Je ne sais plus s’il va accepter de faire toujours partie de la
commission. Il me dit qu’avant de nous donner sa réponse, il a un rendez-vous
important au ministère. Je trouve cette formule « rendez-vous au ministère » assez
grotesque. Je l’imagine toujours prononcée avec une pointe d’orgueil. Et puis, je me
demande au nom de qui, le responsable de Full Contact Boudjenah, va parler de
culturisme au ministère ? A ce jour, je ne le sais toujours pas.
Je prends acte de ce qu’il me dit, je raccroche, et surprise, le soir même, je reçois un
email dans lequel Rachid Boudjenah se plaint du fait que la commission n’a jamais
été réunie. Il décrit ce qu’il estime être en droit d’attendre.
Je l’avoue, je réagis assez mal. Il débarque dans notre Monde, il donne des leçons à
tout va et en fin de compte, il veut nous faire « danser ». Le président Santonja a
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moyennement apprécié. Tant pis, Boudjenah se voyait diriger les culturistes
Français, c’est raté.
Michel Hammelin, lui, reste dans l’expectative depuis le début. Il est d’accord pour
nous aider et il le fait avec sérieux. Mais, le général qu’il est, semble appelé, par sa
hiérarchie, à beaucoup de prudence avec notre milieu car les enquêtes toujours en
cours, sur le dopage inquiètent.
Les troupes du renouveau que nous avions imaginées, se sont donc amenuisées. Le
président Santonja et moi-même en avons vu d’autres cependant. Nous ne nous
découragerons pas. De toutes façons, mieux valait procéder comme cela sinon, on
nous aurait reproché d’avoir agit sans consulter. Nous avons fait mieux que
consulter, nous avons impliqué ces personnes avec les résultats que désormais,
vous connaissez.
Que va-t-il se passer désormais ?
Nous avons décidé de nous appuyer sur l’engagement de quelques anciens et nous
avons proposé à Mario Valero, toujours présent et déterminé, de constituer une
association nationale afin de gérer l’intérim. Nous faisons confiance à une équipe
restreinte qui a pour mission essentielle de réunir le plus de sympathisants possible.
Car vous le comprenez bien, pour réussir, nous devons être nombreux et solidaires.
Ensemble, nous allons faire les premiers pas de la reconstruction grâce à cette
association. Elle devra fédérer le plus grand nombre de clubs possible et réunir le
plus grand nombre de licenciés possible. Chacun à son niveau devra apporter sa
contribution.
Avant de courir, il nous faudra réapprendre à marcher. Nous devons nous regrouper,
nous comprendre et apprendre à nous respecter pour travailler ensemble. En effet,
c’est vous qui détenez la clef de la réussite de cette future fédération. Elle ne peut
prendre forme et force sans vous.
Nous devrons mettre sur la table toutes nos préoccupations, nos doutes, nos
ambitions et tous ensembles nous élaborerons l’avenir de notre sport en France au
sein de l’IFBB.
Chers amis, voilà ce que j’avais à vous dire.
C’est avec calme et sérénité que je vous demande d’aborder cette saison sportive
2010 un peu particulière. Le président Santonja, tous les responsables de l’IFBB et
moi-même, veillerons à ce que vous soyez considérés, ici, dans notre pays et à
l’étranger lors des compétitions internationales. Je vous demande de la patience, je
vous demande beaucoup de compréhension et un peu de compassion. Je vous
demande aussi de vous engager. Soyez parmi les premiers à apporter votre pierre à
l’édifice. Nous saurons donner de l’importance à ce qu’elle représente, et savez-vous
pourquoi ? Parce que modeste ou importante, votre participation sera reconnue,
VOUS serez reconnu et récompensé.
Mes amis, vos avis, vos idées, vos recommandations, vos commentaires sont requis.
Nous avons, désormais, du pain sur la planche et pas de temps à perdre.
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J’en termine en vous confiant une adresse email grâce à laquelle vous pouvez me
contacter si vous le souhaitez :
renaissance2010.ifbbfrance@gmail.comJe me ferai un devoir et un plaisir de répondre à chaque courriel. Merci.
Cordialement et sportivement,
Pierre