Il ne suffit pas d'aller au gym et de vous dire : "Je voudrais devenir culturiste professionnel" ou "un jour, j'aurai un corps comme celui d'Arnold !". C'est trop imprécis, trop lointain comme but, un objectif à long terme. Il vous faut accomplir des tâches dont vous puissiez bientôt apprécier les résultats, c'est la seule manière de donner un sens et de l'intensité à votre travail. Par exemple, si lors de votre dernière séance pour le dos vous avez complété 10 tractions à la barre, la prochaine fois essayez d'en faire une de plus. Si aujourd'hui vous êtes capable 10 reps de développé couché avec 90 kg, essayez la semaine prochaine avec 92 et comptez. Continuez avec cette charge jusqu'à ce que vous puissiez exécuter 10 parcours et ensuite ajoutez du poids à la barre. De cette façon chaque cession est unique, car vous essaierez de battre votre ancien record. C'est l'un des principes du culturisme : l'entraînement progressif, c'est à dire de tâcher de soulever toujours davantage de poids, de faire de plus en plus de reps avec la même charge, ou les deux choses en même temps. C'est la seule manière de se développer. Lorsque vous verrez que quelqu'un réalise toujours les mêmes exercices, séries et répétitions sans augmenter les poids, vous pourrez être sûrs qu'il ne fait pas le moindre progrès. Il s'agira sans doute d'un pratiquant qui a oublié les petits objectifs à court terme et le dur travail qui est nécessaire pour les atteindre.
(Arnold Schwarzenegger)
Certains experts décidèrent jadis que l'homme ne pourrait jamais parcourir plus d'un mille (1,6 km) en quatre minutes, soulever plus de 225 kg ou avoir un tour de bras supérieur à 50 cm et, en effet, pendant très longtemps ces bornes se sont avérées psychiquement infranchissables. Les hommes de science avaient réussi à convaincre les sportifs d'une telle impossibilité. Pendant de longues années, le record de la mille demeura le même : 4,01 minutes. Les athlètes étaient littéralement incapables de le battre jusqu'à ce que Roger Bannister parvint à réduire ce temps à 3,59 mn lors d'une course qui eut lieu en 1954 à Oxford (Royaume Uni). Quelques semaines après, d'autres coureurs pulvérisaient ce résultat, ce qui démontre qu'il s'agissait plutôt d'une entrave subjective que d'une incapacité réelle. Il en était de même avec les poids. Les chercheurs proclamèrent qu'il n'était pas possible de soulever plus de 225 kg. Quelques sportifs s'en sont rapprochés, mais le maximum fut de 224,88 kg, c'est à dire douze grammes en-dessous de la limite magique. Et puis en 1970 le soviétique Vassily Alexeev déplaça 225,5 kg au Championnat Mondial de Soulèvement de Poids qui se déroula à Columbus (Ohio, USA). Une semaine après, le Belge Serge Redding et l'Américain Ken Patera dépassaient aussi ce "maximum absolu". Une fois anéanti celui-ci par Alexeev, tout le monde dans la planète de la force se rendit compte qu'il pouvait en faire autant.
(Arnold Schwarzenegger)
Etre culturiste est surtout atteindre des objectifs, faire face à la réalité, surmonter des obstacles. Lorsque vous vous entraînez, vous affrontez des problèmes tout à fait réels : vous prenez des poids et vous êtes capable de les soulever. Ou pas. Voilà, c'est la réalité. Vient ensuite la progression. Si vous soignez votre technique, vous obtiendrez de bons résultats. Si vous ne le faites pas, si votre travail manque d'intensité et d'engagement, il ne portera pas ses fruits. Il est inutile de vouloir l'ignorer. Les faits s'imposent d'eux-mêmes.
(Arnold Schwarzenegger)
Le corps humain n'est pas programmé pour mener une vie sédentaire, mais pour chasser des félins aux crocs comme des sabres et pour marcher 60 km par jour. Lorsque nous ne libérons pas de tensions avec des activités physiques, nous les accumulons en nous. Face aux petits contretemps, l'organisme réagit alors comme s'il lui en allait de la vie ; il active les mécanismes correspondants à la "lutte" ou au "danger", de vrais flots d'adrénaline coulent dans nos veines et la tension artérielle monte à toute vitesse. L'exercice en général et le culturisme en particulier, est la soupape de sécurité qui nous permet de libérer ces tensions et de satisfaire le besoin d'activité de l'organisme.
(Arnold Schwarzenegger)
Surpassez-vous, aussi bien physiquement que mentalement et intellectuellement. Progressez sans arrêt, ne stagnez pas ! Fixez-vous des objectifs toujours plus ambitieux, ayez des idéaux toujours plus élevés, croissez sans cesse. Soyez discipliné, travaillez d'arrache-pied et vous m'en direz des nouvelles ! Le succès en culturisme peut vous montrer la voie du triomphe dans beaucoup d'autres domaines.
(Arnold Schwarzenegger)
Je n'aurai rien accompli aujourd'hui si je n'avais pas traversé ces années-là (de bodybuilding). Ces années d'entraînement acharné et de concours remportés, ces années où j'étais sans cesse mis à l'épreuve en tant qu'être humain, sur le plan de la force de caractère et de la ténacité et où je devais prouver que j'étais quelqu'un qui ne déviait pas de ses engagements, c'est tout cela qui a fait de moi un homme fort. C'est comme un sabre de samouraï. Il doit être soumis à mille épreuves : chauffé au rouge, martelé, aiguisé, plongé dans le feu, dans l'eau, dans la glace, puis martelé de nouveau. C'est tout ce processus, tout ce travail pour fabriquer un vrai sabre de samouraï qui en fait un objet extrêmement couteux. Il en va de même du caractère. C'est ce genre de cheminement qui va modeler notre nature, lui donner sa force et nous apporter confiance et amour-propre. On peut se regarder fièrement dans le miroir tous les matins et se dire : "Bravo ! J'ai réussi, j'ai traversé le feu, et surmonté toutes les épreuves." Je pense que grâce à mes antécédents de bodybuilder, je peux atteindre mes objectifs plus facilement que quelqu'un qui n'a pas eu le même parcours que moi.
(Arnold Schwarzenegger)
En parlant d'Arnold Schwarzenegger. J'ai toujours été impressionné par la vision des choses qu'à Arnold. Il a une intelligence pratique ; en fait, on dirait parfois un adulte dans un monde d'enfants. Pourtant, ce n'est pas un intellectuel. Il ne pense pas pour penser, il pense pour agir. Beaucoup de gens le croient égocentrique. C'est tout à fait faux. Il est sûr de lui et ne doute donc pas de lui-même. Il fait beaucoup plus attention que la plupart des gens à ce qui se passe autour de lui. C'est pour cela qu'il était si dangereux pour les autres bodybuilders lors des concours. La plupart d'entre eux étaient obnubilés par leur personne, alors qu'Arnold regardait ce qu'ils faisaient, ce que les juges faisaient et comment prendre l'avantage.
(Bill Dobbins)
En parlant d'Arnold Schwarzenegger. Il disait qu'il ne fallait penser qu'à une seule série, celle qu'on était en train de faire. Et, bien sûr, c'est comme ça qu'il a bâti toute sa carrière : se concentrer sur une chose à la fois et y mettre 100 % de son énergie.
(John Balik)
En parlant d'Arnold Schwarzenegger. Il y a une plaisanterie qui dit que c'est le "Terminator" qui s'est enfermé dans le rôle d'Arnold. Dans le film le Terminator a un objectif déterminé qu'il ne perd jamais de vue et rien ne peut l'en détourner. Bien sûr, Arnold n'anéantit pas les obstacles mais il ne dévie pas de sa route.